Retraite : ces erreurs courantes à bannir pour partir à taux plein

Les futurs pensionnaires peuvent tous avoir un taux plein à la retraite. Mais pour pouvoir en profiter, il faut éviter certaines erreurs.

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La retraite marque la fin d’une carrière. Pour ne pas laisser le hasard décider du montant de votre pension, faites donc des vérifications. Et ce, bien avant que vous décidiez d’arrêter de travailler.

Quelques conditions à remplir pour bénéficier d’un taux plein

À titre d’information, une retraite à taux plein est l’argent que les personnes âgées touchent sans décote. Et ce, à partir du moment où elles ne travaillent plus. Beaucoup souhaitent l’avoir, cependant, pour pouvoir en bénéficier, il ne faut pas oublier qu’il y a des conditions à remplir.

La première est de passer une grande partie de sa vie à travailler. En effet, cela permet de mieux cotiser pour le moment venu. Et favorise une transition tout en douceur.

En règle générale, les pensions sont calculées en fonction du nombre de trimestres que les pensionnaires ont cotisé. Si une personne a donc moins de trimestres, il est possible qu’elle ne bénéficie pas d’un taux plein.

Il n’est pas difficile de connaître le nombre de ses trimestres. Pour le savoir, il suffit de consulter son relevé de carrière sur le site officiel Info retraite.

Ce document récapitule l’ensemble de vos différentes périodes d’activités professionnelles. Il est téléchargeable. Mais vous pouvez aussi l’imprimer en cas de besoin.

Il convient quand même de noter que dans certains cas, les seniors peuvent bénéficier d’un taux plein. Et ce, bien qu’ils aient moins de trimestres.

Les concernés sont ceux qui ont cessé de travailler pendant au moins 30 mois consécutifs pour aider une personne handicapée. Mais aussi ceux qui sont reconnus inaptes au travail. Ou encore, ceux qui ont rempli les conditions pour avoir droit à une retraite anticipée pour carrière longue.

Les erreurs courantes à bannir pour bénéficier d’une retraite à taux plein

Avant de partir à la retraite, il est important de vérifier certains points pour éviter les mauvaises surprises. Prendre toutes les informations nécessaires auprès de son entreprise peut également aider, afin de connaître toutes ses règles et vos droits.

Parmi les informations qu’il ne faut pas négliger, il y a le nombre des trimestres cotisés et non cotisés. Il faut bien le vérifier, car il se pourrait qu’il y ait une erreur. Ce qui pourrait affecter directement le montant de votre pension.

Prenez aussi en compte votre formation, période de chômage ou votre congé parental. Ceux-ci peuvent aussi réduire le nombre de trimestres cotisés.

En outre, il faut savoir calculer son âge. En effet, l’âge légal minimum de départ à la retraite n’est plus de 62 ans. Il est maintenant de 64 ans et varie selon votre année de naissance.

À part l’âge, il est intéressant de noter que pour bénéficier d’un taux plein, il faut cotiser 172 trimestres. Si vous en avez moins cotisé, votre pension diminuera.

Bien évidemment, il est possible de racheter les trimestres non cotisés. Mais cela dépend de votre situation individuelle.

Attention ! La dernière année durant laquelle vous avez travaillé ne compte pas dans le calcul de la pension. Ne pensez donc pas à chercher à travailler un trimestre supplémentaire dans le simple but d’augmenter votre revenu au moment venu.

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